jeudi 27 février 2014

Modalités de fonctionnement du collectif



Modalités de fonctionnement
définies à ce jour
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Enjeux : la constitution du collectif en tant que tel, la question de l'animation, la philosophie elle-même...

Tâches du « collectif restreint » nommé pour un an par le collectif
- Planning de l’animation
- Contacts avec les animateurs
- Préparation des réunions : établissement d’un ordre du jour avec appel à propositions
- Relation avec le gérant du café des Phares
- Logistique (micro).

Participation souhaitée des animateurs à la vie du café philo des Phares (hors animation) 
- Présence comme participant, même non régulier, au café des Phares (ou bien)
- Contributions écrites : comptes rendus de débats, comptes rendus d'animation, réflexions sur l'animation, articles à publier... (ou bien)
- Présence aux réunions du collectif.

Invitation d’animateurs « à l’essai » une ou deux fois par semestre.

Invitation de personnes extérieures une ou deux fois par semestre.
Les conditions :
- que le débat soit animé par un animateur
- que l'invité joue le jeu du débat philo et ne fasse pas une conférence
- que le sujet soit philosophique (ou puisse être traité philosophiquement).

mardi 17 décembre 2013

Planning de janvier à juin 2014 (mise à jour 7 juin)

 5 janvier Claudine Enjalbert

12 janvier Georges Séfinal

19 janvier Nadia Guemidi

26 janvier Gérard Tissier

2 février Philémon (invité)

9 février Eric Zernik

16 février Alois Sandner Díaz

23 févrierGunter Gorhan



2 mars Raphaël Prudencio

9 mars Bruno Leucoris (événement)
Bioéthique : le posthumanisme


16 mars Daniel Ramirez

23 mars Michel Turrini

30 mars Philémon (invité)

6 avril
André Masse-Stamberger

13 avril
Irène Herpé-Litwin
20 avril
Claudine Enjalbert

27 avril
Alois Sandner Díaz

4 mai Pascal Hardy

11 mai Gérard Tissier

18 mai Daniel Ramirez

25 mai Bruno Leucoris

1 juin Jo Strich

8 juin Alexandra Ahouandjinou

15 juin
Nadia Guemidi

22 juin Michel Turrini

29 juin Georges Séfinal

mardi 6 août 2013

Le mal : compte-rendu critique, par Joseph (Jo) STRICH

D'où vient le mal ?
Quelques réflexions suggérées par le débat proposé et animé par moi-même au café des Phares le dimanche 7 juillet.

"Le mal existe bien, nous l'avons rencontré". C'est en entendant cette "chute" de Gilles dans sa conclusion-poésie que j'ai regretté de n'avoir pas formulé ainsi le sujet que j'ai moi-même proposé avant de l'animer: le mal existe-il? J'avais opté plutôt pour l'interrogation déjà débattue une fois aux Phares : d'où vient le mal? en ajoutant des questions complémentaires, à la façon de Gauguin: pourquoi le mal ? qu'est-il? ou va-t-il?

En fait la question soulevée, sinon discutée, a été bien celle de l'existence ou non du mal. Avec, à mon grand regret, la réponse tant attendue, si évidente dans nos contrées: non, il n'existerait pas. Pas vraiment. Pas en tant que tel. Pas seulement en tant qu'entité en soi, si ce n'est dans l'action de l'homme (Michel: le mal ne saurait être un absolu, ce n'est qu'un adjectif). Il ne viendrait de nulle part, peut-être de l'ignorance (Samira, en référence sans doute à Platon pour qui "nul n'est méchant volontairement"). Nulle référence - ou si peu - à la souffrance (Samira), à la haine (Nadia), à l'empathie et à la notion de préjudice (Bernadette), c'est-à-dire au bien face à la prédation. Nulle référence à la question des valeurs. Mais une théorie de la relativité presque absolue. Savoir si c'est mal ou si j'ai mal, voilà la préoccupation majeure. Mais pour nombre d'éminents représentants de l'histoire de la philosophie, c'est sans importance.

Albert Camus était plus attaché à a sa mère, d'une part, à la question de savoir si la vie valait d'être vécue, d'autre part, c'est-à-dire à la signification de la vie, qu'à n'importe quelle définition, et pas seulement géométrique. "Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde", écrivait l'humaniste révolté par l'omniprésence du mal, par "le bacille de la peste" qui "ne meurt ni ne disparait jamais". Le réveil est venu timidement de quelques bancs au café philo: dire que le mal n'existe pas élude la question (Samuel), il y a une version minimaliste du mal: la gêne (André). Le même André affirmera plus tard que "les Allemands étaient conscients de faire l'abominable". Mais hormis cette réflexion et celle de Gunter ("les Allemands eux-mêmes victimes du nazisme"), toutes deux prêt a discussion, je n'ai pas réussi à faire parler l'assistance  du mal suprême, la perpétration de la Shoah des Juifs par Hitler, cet exécutant du "fantasme final" (Claude Berger), ni la Shoah arménienne d'ailleurs. Le philosophe par excellence de la morale, de la primauté du bien qui "ne fait pas d'exception", l'Allemand (justement) Kant, est passé sous silence, malgré mes tentatives désespérées, si ce n'est la définition de la métaphysique comme religion laïque par Gunter, qui a rappelé par ailleurs la question du bon et du mauvais chez l'enfant
(y a-t-il des enfants méchants?). Pierre-Yves parle bien du méchant malchanceux ou mauvais à Hollywood. Et Gunter déplore qu' "aujourd'hui on supprime le jugement", qu'"il n'y ait a plus que ce qui est bien pour moi".

Dans mon introduction j'avais eu beau signaler que je parlais non du mal "pharmaceutique, biologique, naturel, accidentel, psychologique, porté à soi-même, mais du mal donné, celui-là même qui est une pratique courante chez les humains, qui est en somme "humain, trop humain". Mais crier comme Job contre "le diable et le bon dieu" n'a guère trouvé écho. Pas plus que les références par trop philosophiques, religieuses, littéraires, historiques, politiques: Socrate (la vertu), Antigone, Moise, Jésus ("pardonnez-leur mon Dieu, ils ne savent pas ce qu'ils font"), Bouddha, Rousseau et Hobbes, Montesquieu, Voltaire, Leibnitz et la Théodicée, Baudelaire et ses Fleurs du Mal, Freud, Marx/Lénine, Gandhi, Mandela... Je me suis heurté à un mur infranchissable: l'insoutenable légèreté des théories banalisant le mal. Tout le monde il est mal tout le monde il est gentil. J'ai mal au mal. J'ai du mal avec le mal, le mal soit disant anodin mais en fait  inéluctable, si ce n'est incurable, et pourtant devant être combattu sans cesse (signification profonde du Mythe de Sisyphe).

Même la Shoah, je la prends comme parabole du mal, extension absolue du politique, et non contingence dictatoriale. Le nazisme n'est pas un simple produit dérivé du totalitarisme. Le mal c'est plus que de l'inesthétique, même s'il est ça aussi. Face à l'extraordinarité du mal, je ne pourrai jamais accepter de l'occulter, de s'en dédouaner, de le récupérer et de l'employer pour faire de la manip pour tous.

lundi 27 mai 2013

Planning de juin à décembre 2013 (mise à jour 18 décembre)


02-juin Nadia Guemidi

09-juin Michel Turrini

16-juin Daniel Ramirez

23-juin Gérard Tissier

30-juin Raphaël Prudencio

07-juillet Joe Strich

14-juillet Eric Zernik

21-juillet Claudine Enjalbert

28-juillet José

04-août Jean-Luc Berlet

11-août Michel Turrini

18-août Idriss Sankhon

25-août Jean-Luc Berlet

01-sept Sabine Miniconi

08-sept Débat sur la bioéthique avec Bruno Leucoris
15-sept Claudine Enjalbert

22-sept Georges Séfinal

29-sept Irène Herpé-Litwin

06-oct Emmanuel Mousset

13-oct Gérard Tissier

20-oct Gunter Gorhan

27-oct Nadia Guemidi

03-nov Pascal Hardy

10-nov Alois Sandner Díaz

17-nov Daniel Ramirez

24-nov André Masse-Stamberger

01-déc Débat sur l'autorité avec Yves Cohen, historien - coanimateur Alain Parquet

08-déc Bruno Leucoris

15-déc Daniel Ramirez

22-déc Gunter Gorhan

29-déc Michel Turrini

05-janv


12-janv



mercredi 15 mai 2013

Planning des mois à venir :

mercredi 27 février 2013

Planning au 7/05


Document de discussion entre animateurs ou participants – Janvier 2013


Gouvernance du Café Philo des Phares

Buts à poursuivre

Ø  Renouveller la philo par sa pratique : débat philosophique ouvert, exigeant et accessible à tous
Ø  Proposer une expérience ontologique déterminante pour les participants
Ø  Mettre en lumière de l'enjeu politique dans une démocratie d'un débat accessible à tous
Ø  Mettre en valeur la spécificité du Café Philo et du rôle d'animateur dans ce contexte

Animation

Ø  Le principe d’une animation diverse est posé
Ø  L’animation est assurée par un collectif large de personnes (dits animateurs « maison »), cooptées par le groupe qui se réunit une fois par an pour faire le bilan des animations, décider des orientations et de quels « essais » doivent ou non se transformer en animation régulière.
Ø  Pour un animateur, les seuls prérequis sont : avoir une culture philosophique et la capacité à inclure tous les participants dans le débat
Ø  Les qualités humaines recherchées sont : une bienveillance vis à vis des participants, une attitude ni narcissique ni scolaire, et un engagement personnel dans le débat
Ø  L’animateur fait respecter l’unique règle d’organisation valide depuis l’origine : on écoute et on respecte tout participant prenant la parole
Ø  Il n'y a, a priori, pas de sujet "non philosophique" et le débat peut s'ancrer dans l'actualité, les vécus, comme dans les références au corpus

Planning

Ø  Les animateurs « maison » s’inscrivent librement sur le planning envoyé par mail qui est organisé 6 mois à l’avance (janvier à juin et juillet à décembre)
Ø  Des invités sont conviés à animer ponctuellement
Ø  Des débats « évènements » sont organisés de temps en temps
Ø  L’organisation et l’affichage du planning sont confiés de manière tournante à 3 animateurs différents tous les six mois

La philosophie des Phares

Ø  Une philosophie aux objets larges (inclut la philosophie politique, la métaphysique, etc.)
Ø  La nécessité d'une mise en danger de la pensée par opposition à une philo de la connaissance
Ø  L'intérêt des allers-retour entre vécu et textes
Ø  L’absence de promotion de tel ou tel système de pensée.

samedi 10 septembre 2011

La réflexion actuelle

POUR AMORCER LES CONTRIBUTIONS ET SUITE A LA REUNION PUBLIQUE DU 15/01 VOICI DES ENJEUX SUR LESQUELS CHACUN EST APPELE A SE PRONONCER; LA LISTE EST SOUMISE A CRITIQUE ET N'EST PAS EXHAUSTIVE:
> S'ouvrir à différents animateurs et différents styles d'animation
> Mettre en valeur la spécificité du Café Philo
> Toucher un public varié
> Mettre en lumière l'enjeu politique d'un débat accessible à tous
> Etre un lieu d'innovation
> S'associer à la réflexion sur la philo dans la cité
> Se projeter vers l'extérieur