samedi 10 septembre 2011

La réflexion actuelle

POUR AMORCER LES CONTRIBUTIONS ET SUITE A LA REUNION PUBLIQUE DU 15/01 VOICI DES ENJEUX SUR LESQUELS CHACUN EST APPELE A SE PRONONCER; LA LISTE EST SOUMISE A CRITIQUE ET N'EST PAS EXHAUSTIVE:
> S'ouvrir à différents animateurs et différents styles d'animation
> Mettre en valeur la spécificité du Café Philo
> Toucher un public varié
> Mettre en lumière l'enjeu politique d'un débat accessible à tous
> Etre un lieu d'innovation
> S'associer à la réflexion sur la philo dans la cité
> Se projeter vers l'extérieur

12 commentaires:

  1. Je suis d'accord avec l'état des lieux.Par rapport aux nouveaux engagements, à ces nouveaux modes de réflexions et à cette projection vers l'extérieur, il me semble concerner en premier lieu les animateurs. Par rapport aux participants réguliers dont je fait partie qui sont dans une démarche personnelle, une démarche de curiosité dans un collectif qui est une forme de participation, voir de contribution. Une démarche qui est un acte volontaire. Par contre, je ne suis pas animé par le désir de devenir animateur et je ne suis pas sur du tout que les participants au café philo des Phares est vocation à devenir animateur. Et que le café philo des Phares devienne le lieu de rencontre des seuls animateurs. Beaucoup peuvent penser que j'ai une position égoïste mais je leur rappellerai que pour faire un café philo il faut un animateur et des participants et je soulignerai ici la difficulté de réunir en un lieu et à une heure un certain nombre de participants. Il faut dire que le café philo des phares est une des exceptions.

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  2. aiguiller les propositions des participants sur ce site me met mal à l'aise.Dans le meilleur des cas c'est un manque de jugeote, dans le pire des cas c'est calculé.
    Ceux qui me connaissent savent que j'aime beaucoup les cartes, mais celle qui surplombe l'espace commentaire m'est plutôt désagréable ;).
    C'est le même gout amer qui m'est resté après la réunion du samedi 14 janvier...Tant que le pouvoir décisionnaire appartient à un "comité" dont on ne peut pas choisir les membres, afficher une position d'écoute, et une transparence dans le planning peut-elle s'apparenter à de la poudre aux yeux ?

    Voici donc ma proposition d'organisation : Le "comité" forme lui même ses propositions à partir de ce que les participants suggèrent...et en dernière instance les participants votent pour ces propositions.

    Sinon, pour être plus "sage" (en référence au dernier débat, intervention de Pierre-Yves) je vais donner mes suggestions qui ne sont que des goûts personnels :
    Si quelqu'un a quelque chose à dire qui se cale TRES BIEN sur ce que le dernier intervenant vient de dire, il a la priorité (droit de réponse par exemple).C'est surement utopique et dans la réalité ça risque de donner un sacré bordel, mais bon je serai curieux de voir cela aux phares, histoire de savoir si on est capable de civilité.
    J'aime bien aussi la synthèse à mi-parcours, pour la même raison : Cela permet d'essayer de structurer le "pot commun" d'idées.

    Concernant le multimédia, au risque de choquer, je verrai bien un groupe facebook, ça donnerait une visibilité et une ouverture certaine aux phares.

    Toujours concernant l'ouverture, je verrai bien un petit partenariat avec un forum de philosophie. Le principe serait le suivant : tous les dimanches on poste le sujet et un compte rendu, on aurait un espace de débat en ligne qui tournerait bien et qui peut nous amener des nouveaux d'une autre génération intéressés par la philosophie(les forumeurs sont généralement plus jeunes que la moyenne). J'ai un faible pour philoforum, que je fréquente depuis un certain temps, mais il en existe d'autres.Si l'idée plait au "comité", je peux prendre la responsabilité de poster régulièrement un compte rendu chez eux.

    Dernière idée puis j'arrête : A l'époque les débats étaient enregistrés et mis en ligne, (d'ailleurs c'est par ces enregistrements que je me suis intéressé aux phares ) Pourquoi ne pas reprendre cette activité ?

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  4. Nous avons été plusieurs à la réunion à faire remarquer que les débats étaient de plus grande qualité avant le changement parce que les animateurs et notamment Daniel avaient le mérite de pousser les réflexions des uns et des autres jusqu’à leurs derniers retranchement, avec une logique d’exigence.
    Nous avons également demandé à ce que les deux animateurs évincés soient réintégrés (Daniel et Gérard) au sens plein c’est-à-dire un peu plus que deux fois par an comme si on pouvait les loger à la même enseigne que les nouveaux animateurs qui n’ont pas, eux, façonné l’histoire des phares ni animés le lieu pendant tant d’années. Plusieurs personnes sont également mentionné le fait que Gérard Tissier n’avait pas été convié à la réunion préparatoire du 13 janvier. Pourquoi ?
    
Pascal a affirmé que le temps de la force était révolu, qu’il n’avait eu de légitimité que dans l’urgence au mois de juin et que maintenant le temps était venu de rééquilibrer la situation, de réintégrer ces animateurs ci-mentionnés, de revenir à une situation plus juste. L’heure semblait au compromis. Qu’en est il aujourd’hui ? Il était d’après lui question d émettre les conclusions et propositions sur ce site : où sont elles ?
    Apparemment, cet esprit de compromis aurait déjà disparu puisque ces animateurs ont reçu demande de s’inscrire pour les deux animations annuelles comme tout le monde…
    Au fond, toutes ces réunions, ces apparents compromis n’en ont que la couleur, alibis sans doute pour ne pas pouvoir être accusés de tyrannie absolue quand dans les faits c’est ce dont il s’agit.

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    1. Habitué du café –philo aux Phares de longue date, j’aimerais contribuer au croisement des points de vue sur l’aventure de ce café-philo, aventure qui doit en rester une dans son contenu - sa forme et son organisation pouvant être sujets à évolution.
      Il me semble que l’élan que j’y trouve parfois vient de la conduite aiguisée et attentive du philosophe présent (lorsqu’il y en a un). Les prises de parole des uns et des autres doivent contribuer à nourrir et éclairer le sujet. Et ce moment consacré doit rester élevé et pointu en contenu.
      La première fonction de l’animateur est de choisir le sujet parmi tous les thèmes proposés. C’est lui qui le pousse, qui le creuse, qui l’offre aux contradictions et qui le dresse au bénéfice de la pensée.
      Son rôle consiste en un subtil mélange d’accueil et d’écoute de nos propositions, de confrontation de celles-ci aux grands courants de la pensée philosophique et enfin d’une synthèse et d’une construction d’une pensée commune au groupe, ce que faisait par exemple Daniel Ramirez. Ceci afin de nous permettre de partir enrichis et grandis d’une pensée structurée et néanmoins plurielle. Hubert Godon

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  5. Je préfèrerais ne pas avoir à faire cet exercice un peu schizophrénique consistant à approuver une opération tout en devant condamner la méthode employée. Pourquoi n’a-t-elle pas commencé par une réunion comme celle du 15 janvier ? Aujourd’hui nous saurions clairement ce qui était possible par cette voie, et nous aurions évité la question laminante de la « légitimité du pouvoir » qui hypothèque sans doute, à terme, l’avenir du café philo des Phares car une révolution de palais suivie de l’acceptation de fait par le public, avec ou sans adhésion, de la nouvelle situation ne peut pas lui assurer de fondements solides et durables.

    D’où la nécessité que l’opération réussisse, dans ce café philo d’une importance symbolique particulière. Et cette réussite passe d’abord par la composition du comité. Il faudrait d’ailleurs commencer par rendre publique celle du comité actuel, en expliquant les choix.
    Dans son heure de gloire, le café philo du samedi après-midi, actuellement au Phare du Canal à République, avait une quarantaine de participants et ses six animateurs étaient élus chaque année au suffrage universel, à bulletins secrets. Cela a duré de nombreuses années, l’idée n’est donc pas complètement incongrue.

    Cependant la démocratie pourrait, plus simplement, être fondée sur la qualité d’implication de chacun, bonne foi, priorité au collectif, absence de volonté de pouvoir. C’est peut-être idéaliste mais je crois qu’il faut commence par là. Si l'on ne fait pas ce genre de pari dans un café philo, où le fera-t-on ? En cas d’échec, on pourrait alors envisager une démocratie plus formelle.
    Une assemblée ouverte, comme celle du 15 janvier, pourrait donc tenir lieu d’assemblée générale une fois par an. Le comité en exercice y rendrait compte de son action de l’année écoulée. Bien entendu on pourrait y débattre de toutes questions concernant l’animation. Et c’est dans cette assemblée que les personnes souhaitant faire partie du comité pourraient se porter candidates, en exposant leurs raisons. Ensuite, le comité rendrait publiques ses décisions en les motivant également. (Je ne crois pas à une pléthore de candidats.)

    Le comité devrait décider collectivement et dans la transparence du choix des animateurs, des invités et des « innovations » éventuelles. Plusieurs orientations peuvent être retenues, pas besoin d’unanimité ni même de majorité, le consensus suffit.
    Une équipe de huit animateurs ou animatrices au maximum me paraît souhaitable car un trop grand nombre dilue la fonction et affaiblit l’implication de chacun. En fait de diversité, cela conduit à l’anonymat et à l’indifférence, avec des animateurs qui restent extérieurs au lieu. Le public doit y avoir ses marques, créer des affinités avec eux. Et ils doivent avoir le sentiment que le café philo leur appartient un peu, en partage avec tous ceux qui y participent.

    Un sujet que le comité pourrait examiner rapidement : la terminologie. « Animateur maison », « invité de marque », c’est pas terrible ! « Animateur » et « invité » suffiraient. Le mot « événement », hyperconforme à la culture com’ d’aujourd’hui, n’est vraiment pas conforme à l’esprit de la philosophie !

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  6. Comment croire que le fonctionnement actuel des débats au Café des Phares est une évolution positive ?
    Il ne suffit pas de pondre un joli planning très coloré (mais néanmoins quasi illisible) pour y installer la philosophie.
    Quant à la démocratie, il est devenu flagrant qu’elle n’est qu’un habillage pour mieux confisquer les décisions d’organisation.
    Ce blog d’ailleurs est tellement alambiqué qu’il n’est ni facile à consulter, ni facile d’y publier, je ne vois donc pas en quoi il peut prétendre instaurer une pratique démocratique. Je serais curieuse de connaître le nombre de consultations de ces contributions. Pour ma part, ne voyant plus que le planning, je croyais que les pages précédentes n’étaient plus accessibles... D’accord, je ne suis pas très douée en informatique, mais sur d’autres sites je me débrouille sans trop de difficultés.
    En tous cas, je trouve très choquant que les animateurs qui ont permis la poursuite des débats dans ce café depuis de nombreuses années et qui s’y sont investis ne figurent quasiment plus dans la programmation mise en place, alors que d’autres, sortis par magie comme d’un chapeau, se retrouvent à conduire de multiples débats... de qualité souvent médiocre.

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  7. Café PHILO des Phares ? Alors que l’on y cherche la quiétude, des doutes à distraire, et à se laisser charmer par un moment apaisant de réflexion, à force de vouloir varier le menu de notre Coin Philo, avec des plats « Maison », « Vip », « Variétés », « Essai gratuit », on risque de se trouver dans un spectaculaire « Cabaret », où il ne manque que le prestidigitateur, le pantomime, le funambule, la cantatrice chauve ou le lanceur de nains. Pourquoi pas des mimes, tiens !
    Carlos

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    1. Etre un lieu d'innovation ? ( point5 )
      Entre la disputation aux phares dont je suis le modeste concepteur et le débat à partir d'une oeuvre d'art dont Daniel est l'instigateur au forum 104, voire les invités de marque,je cherche vainement à trouver ce que la "réflexion" a apporté jusqu'ici.
      En fait, je suis injuste. Il y a l'idée "d'essayer" des animateurs (une trouvaille) puis de les consacrer "maison".
      Sans trop se préoccupper après coup et malgré moult protestations, s'il s'agit d'un progrés.
      D'ailleurs un progrès sur quoi et pour qui ? Ah oui ! Sur la diversité, le nombre faisant forcément la différence et la diférence... etc
      Fallait y penser.. sans arriére pensée... Bien entendu.

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  8. Un projet ambitieux d’innovation, une réunion faussement démocratique n’ont été, semble-t-il, qu’un habillage pur satisfaire l’envie de pouvoir, le mépris et le ressentiment de deux « copains » associés vis-à-vis de deux animateurs qui depuis l’origine du café-philo ont contribué à faire vivre ce lieu des Phares.
    Le démarrage approximatif de ce changement au cours des derniers mois avec des animateurs « maison » ne semble pas avoir révélé une quelconque innovation, à part la prestation de quelques « professeurs » de philosophie. Pas étonnant puisque l’on ne sait pas sur quels critères est fondée la compétence des animateurs. A tout le moins, une connaissance et un intérêt suffisants pour la philosophie et une conduite des débats qui fait progresser l’argumentation et ne laisse pas la parole se perdre dans l’insignifiance. Et c’est l’exigence que j’apprécie de la part de Daniel.
    Enfin, j’ai été tellement sidérée et en rage contre cette brutale décision, d’une telle prétention, que j’ai perdu le désir de participer à ces débats, après vingt ans d’assiduité. Mais peut-être était-ce un autre objectif de cette « refondation » : éliminer les anciens ? (Refondation, mot dangereux quand on connaît le succès de cette démarche au PC). Linda

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  9. Celui qui est à l'auteur de ce " projet" des phares, pourrait faire l'effort de mettre "son" planning" à jour et expliquer comment par exemple monsieur Turini "essayé" en 2011 a animé en Février 2012 sans figurer sur la la liste des animateurs qu'"il" a sélectionnés. Et nous dire,aussi,qui a animé le 26 mars.Lui-même?

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  10. La France étant connue dans le monde comme « le pays des droits de l’homme», il est parfois étonnant, voire même choquant, de constater l’usage que la plupart des citoyens font de cette maxime, ne la considérant valable que pour leurs propres droits et nullement pour ceux d’autrui.
    Les coups d’état, si ils continuent d’exister dans certains pays, deviennent de plus en plus rares, peut-être par crainte que cela dégénère en une guerre nucléaire. Cependant, pour ce qui est des conflits entre citoyens, cela ne s’est jamais arrêté, que l’on soit dans une région du tiers-monde risquant une dictature ou dans un pays prétendument développé, puissant et se réclamant de la démocratie.
    La prise de pouvoir soudaine au Café des Phares est inexplicable et incompréhensible, personne n’attendait ce changement, personne ne préconisait sa venue.
    Ceux qui, comme moi, venaient non seulement pour passer une matinée agréable mais aussi pour être stimulés intellectuellement, poussés à la réflexion, appréciaient d’avoir affaire à des animateurs habituels qu’ils connaissaient et repéraient. Certes, les uns et les autres pouvaient avoir des préférences quant au mode d’animation, émettre certaines critiques...
    Tout à coup il a été décrété que ce n’était pas ce que l’on attendait, que cela manquait de structures, de nouveauté, de variété parmi les animateurs... ! Soit, mais qui a décidé de changer tout ça ? Et de quel droit ?
    Le patron du café ? Je ne l’ai jamais vu assister à un débat, à moins qu’il ne soit venu incognito se glisser parmi nous.
    Pascal Hardy ? que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam, mais qui, m’a-t-on dit, a été un proche collaborateur de Marc Sautet.
    Peu importe. Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose de permettre à ceux qui le souhaitent d’animer, à condition qu’ils en soient capables, car c’est quand même une sacrée responsabilité.
    Mais nous enlever des animateurs chevronnés comme Daniel Ramirez, sans nous consulter, sans même se soucier de notre avis, les mettre dans le même panier que les nouveaux qui nous sont inconnus, nous imposer une liste qui ne permette à chacun que d’animer deux fois dans l’année cela ne me paraît pas acceptable, c’est pourquoi je le manifeste, bien qu’étant sans illusion : le changement semble être installé, dans la résignation et la passivité.
    Tant pis pour le niveau des échanges puisque ce que paraît vouloir tout un chacun, c’est bavarder, s’exprimer, contester pour faire valoir son opinion.
    The show must go on ...
    Quant à moi, je reste et rentre chez moi toujours sur ma faim.
    Roshan

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